L’ensemble des marchés se sont enflammés depuis un an, une volatilité impulsée par la reprise économique mondiale, la hausse du coût de l’énergie, la crainte sur les disponibilités et le confit russo-ukrainien. L’engrais azoté n’a pas échappé à cette tendance haussière : les prix de l’urée, du CAN 27 et de la solution azotée ont plus que triplé ces 12 derniers mois. Même si un repli est observé depuis 2 mois, celui-ci peut être de courte durée et la guerre en Ukraine a mis en évidence notre dépendance au marché international des fertilisants, notamment à la Russie, principal exportateur d’engrais azoté et de gaz nécessaire à sa fabrication (ammoniac). De plus, le boycott des produits biélorusses et russes impacte la disponibilité des produits sur les marchés européens.